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Comparons la médecine chinoise et la médecine occidentale.
À l'Ouest, nous sommes habitués à considérer les évènements d'una manière linéaire, c'est-à-dire que A cause B. La pensée chinoise classique se meut dans une dimension complètement différente, dans laquelle plusieurs phénomènes sont interconnectés comme partie d'un même canevas. Selon la mythologie qui entoure la naissance de la langue chinoise, Fu Xi, un des sages légendaires, a discerné les modèles au ciel et sur la terre et à partir d'eux a élaboré les caractères de la langue chinoise. Cette interprétation du phénomène comme un entrelacs a d'importantes ramifications. L'importance du contexte est écrasante: évènements ou objets n'ont en eux-mêmes aucun sens. La signification dérive de la participation au tout. D'où l'idée que toutes les choses sont immédiatement interconnectées.
Ces différences philosophiques se répercutent sur la médecine de diverses manières. Alors que le mode premier de réflexion de la médecine occidentale est analytique, consistant à disséquer les choses jusqu'à ce que les liens causals apparaissent, dans la médecine chinoise, il se passe exactement le contraire. Des signes et des symptômes sont rapprochés et synthétisés, jusqu'à faire apparaître toute la personne. Ce rapiéçage est le coeur même du processus diagnostique chinois. Basée sur cette perspective, la maladie dans la médecine chinoise n'a de sens que si elle est rattachée à un patient particulier, à une époque particulière. Dans la médecine chinoise, le traitement est plus centré sur la personne que sur la maladie.
La pensée occidentale considère que l'âme et le corps sont des entités séparées qui interagissent parfois. Au contraire, la pensée chinoise traditionnelle tend à inscrire tous les phénomènes inscrits sur un continuum avec deux pôles. Ainsi, il y a des différences de gradation et non de nature. Dans la médecine chinoise traditionnelle, les maladies mentale, émotive et physique sont mises en rapport. C'est tout l'individu qui est pris en considération, tant pour le diagnostic que pour le traitement.
Les pays modernes de l'Occident insistent sur la compétition et sur la confrontation. Ce point de vue de l'univers induit par la culture a été très fort pendant les années de formation de la médecine occidentale moderne et l'a influencée considérablement. La maladie est d'abord le fait de facteurs qui peuvent être tués, éliminés ou contenus. Lorsque c'est impossible, le traitement n'a normalement aucun succès. Ça reste le paradigme dominant de la médecine occidentale.
Traditionnellement, les Chinois privilégient par-dessus tout l'harmonie dans leurs relations sociales et naturelles. Un sentiment positif, harmonieux, de bien-être est l'idéal chinois de la santé. La maladie n'est autre qu'un désordre corporel et le traitement tend à la réorganisation ou à "l'harmonisation du corps". Cette perspective a donné à la médecine chinoise un outil pour traiter beaucoup d'affections chroniques ou débilitantes. En outre, quand on se documente sur les fonctions des points, il y en a beaucoup qui sont censés "harmoniser", "réguler", "ajuster", "faciliter", "bénéficier", "calmer" etc., ceci illustrant davantage l'importance de l'harmonie dans la médecine chinoise.
La science moderne insiste beaucoup sur la bonne compréhension de la structure corporelle et sur la manière dont elle change pendant le cours de la maladie. La médecine chinoise met presque uniquement l'accent sur la fonction.
La pensée chinoise traditionnelle a fait un usage extensif de longues chãnes de correspondances afin de rationaliser le cosmos. Ce type d'interprétation a aussi eu son importance dans l'Europe médiévale et de la Renaissance, mais n'appartient plus à la pensée scientifique dominante. Les correspondances, qui en médecine relient des aspects du microcosme humain avec le macrocosme cosmique, furent une des manifestations du penchant chinois pour les interconnexions.
Dans les sciences modernes, la précision de la mesure et la conceptualisation sont l'idéal. La pensée chinoise traditionnelle, par contre, tend à rester dans le vague. Cela se doit à son appréciation selon laquelle dans la nature, les choses sont rarement définitives, et qu'elles sont plutôt floues. Il en va de même de la médecine traditionnelle.
Maintenant, l'acupuncture et la médecine chinoise à base d'herbes sont les pièces mãtresses du système global de médication connu sous le nom de médecine chinoise traditionnelle.
Il y a différentes approches de l'acupuncture, à savoir la chinoise, la coréenne, la japonaise et la vietnamienne. Toutefois, elles ont toutes la même origine: la tradition médicale chinoise qui repose sur de gros ouvrages classiques comme le Nan Jing ou ceux plus spécialisés en acupuncture comme le Zhen Jiu Jia Yi Jing, le Zhen Jiu Da Cheng ou le Zhen Jiu Ju Ying.
La théorie des canaux résume l'expérience accumulée par les Chinois pendant des milliers d'années pour combattre la maladie. Depuis très longtemps, les médecins ont observé de nombreux symptômes de maladies et les résultats obtenus à partir de diverses méthodes de traitement. Ils ont découvert par exemple qu'en stimulant certains points de la surface corporelle, la maladie pouvait être soignée tant au niveau des tissus superficiels que des organes internes; cette pathologie d'un organe interne se manifestera souvent par des symptômes externes ou systémiques; et cette maladie d'un organe en affectera parfois un autre. De même, ils ont noté que de nombreuses maladies ont un développement prévisible. Sur la durée, ces données ont été systématisées nous fournissant la base de la médecine chinoise .
Selon la théorie traditionnelle, il existe dans le corps un système de canaux ou vaisseaux qui intègrent toutes les parties séparées du corps et fonctionne dans un organisme unifié. Parmi les canaux, on observe des troncs plus forts et des ramifications plus fines qui s'unissent à l'intérieur du corps aux organes vitaux, et à l'extérieur aux membres, aux organes sensoriels et aux orifices. Le Chi et le sang circulent dans tout le corps par ce réseau de canaux. Ainsi, l'intime relation entre les viscères internes et la périphérie du corps est d'abord assurée par les canaux. La théorie des canaux reflète l'attitude holistique de la médecine chinoise, l'accent étant mis sur les interconnexions entre toutes les parties de l'organisme.
La théorie des canaux est reliée à celle des organes. Traditionnellement, les organes internes n'ont jamais été considérés comme des entités anatomiques indépendantes. L'accent a bien plutôt été mis sur l'interconnexion fonctionnelle et pathologique entre le réseau de canaux et les organes. Cette identification est tellement étroite que chacun des douze premiers canaux traditionnels porte le nom d'un des organes vitaux.
Du point de vue clinique, tout le cadre diagnostique, thérapeutique et de sélection des points repose sur l'armature théorique des canaux. "C'est à cause des douze premiers canaux que les gens vivent, que la maladie se forme, que les gens sont soignés et que la maladie empire". Toutefois, nous devrions de prime abord reconnaître que, comme d'autres aspects de la médecine traditionnelle, la théorie des canaux reflète les limites du développement scientifique lors de sa formulation et qu'elle est donc teintée de l'idéalisme philosophique et métaphysique de son époque.
Les canaux forment une toile qui parcourt le corps verticalement et horizontalement. Ils unissent les organes internes à la peau, à la chair, aux ligaments, aux os et à tous les autres tissus et ils intègrent chacune des parties au tout.
Le Chi change de nom selon ses manifestations fonctionnelles. Il y a le Chi nourricier, protecteur, ancestral et originel. Les Chi nourricier et protecteur suivent les canaux pour parvenir à toutes les parties du corps. Le Chi ancestral est la force qui pousse le Chi et le sang dans les canaux et le Chi originel est l'énergie de base.
À cause de leur étroite relation avec les tissus et organes du corps, les méridiens ont d'importantes fonctions physiologiques et pathologiques. Elles sont résumées ci-dessous:
Selon la médecine traditionnelle, le fonctionnement adéquat des organes, muscles, os, etc. dépend du Chi (une caractéristique du Yang) et des fluides (une caractéristique du Yin). Le Yang Chi vise toutes les variétés du Chi et les fluides Yin, les divers liquides nourriciers et humidifiants (le sang, les fluides lourds et légers). Collectivement, on les nomme simplement Chi et sang. Le Chi est compris comme l'énergie ou la force nécessaire à une activité fonctionnelle, alors que le sang est la source d'humidification, de lubrification et d'alimentation. C'est par les canaux que le Chi et le sang parcourent tout le corps. Ce n'est qu'ainsi que chacun des tissus corporels peut avoir une activité normale.
C'est en vertu de l'architecture complexe du réseau des canaux que le Chi et le sang sont transportés à chacune des parties du corps. Tous les organes, les organes sensitifs et les tissus, sont alimentés, reçoivent leur énergie et sont réchauffés par le Chi et le sang qui circulent dans le réseau des canaux. Pour utiliser l'analogie d'une plante, le zang-fu peut être perçu comme les racines des canaux, les canaux eux-mêmes comme les tiges et les différents tissus corporels et spécialement les organes sensitifs comme les fleurs. Ainsi, le coeur par exemple est appelé "fleur" dans cette langue.
Les diverses catégories de canaux ont différentes profondeurs à l'intérieur du corps humain. De même qu'ils nourrissent et communiquent leur énergie aux diverses couches du corps, les canaux servent à empêcher la pénétration de facteurs pathogènes qui pourraient attaquer le corps de l'extérieur. Le vent, le froid, l'humidité, la chaleur, le feu et la sécheresse sont des causes importantes de maladie dans la médecine chinoise. S'ils sont extrêmes, ou lorsque la résistance corporelle est affaiblie, ils peuvent attaquer le corps et pénétrer facilement dans les couches inférieures, telles le zang-fu, les os et les jointures.
Quand, pour un ensemble de motifs à la fois internes et externes, le fonctionnement normal du corps est altéré, la maladie s'ensuit. Les canaux répondent de manière prévisible à la présence de la maladie. Certains signalent que les canaux affectés peuvent devenir spontanément tendres ou sensibles au toucher.
De même, lorsque la maladie harcèle le corps, elle peut se transmettre aux organes internes, ou d'un organe à un autre, par l'entremise des canaux. Une maladie exogène est censée résider d'abord dans les pores de la peau à partir desquels elle pénètre dans les minuscules canaux de connection, puis dans les canaux plus importants, pour parvenir aux canaux primaires et de là, à moins de recevoir le traitement approprié, aux viscères internes. Chacune des étapes s'accompagne de symptômes caractéristiques de plus en plus sérieux. Cette analyse reste aujourd'hui compatible avec ce que nous savons sur le développement progressif de certaines pathologies.
Dans toutes ces théories traditionnelles, est fondamentale la croyance qu'une fois qu'un agent pathogène est présent dans un canal donné, ce que démontrent des symptômes caractéristiques, il peut être transmis à partir de ce canal à d'autres canaux; outre leur fonction conductrice des nutriments et de l'énergie au corps, les canaux sont aussi le véhicule de la maladie.
De même, la stimulation des points corporels d'acupuncture comme moyen de traiter la maladie est transmise par les canaux en régulant le Chi. En d'autres termes, on peut restaurer une adéquate circulation du Chi et du sang en stimulant les points le long des canaux. Quand l'activité d'un organe ou d'un canal est interrompue, des points situés tout au long des canaux ou en rapport avec eux sont stimulés par des aiguilles, la chaleur, la pression, le laser, etc. Le stimulus thérapeutique est transmis par le canal à la zone affectée. Ceci déclenche pleinement l'effet régulateur du Chi en permettant au Chi et au sang de circuler doucement et au Chi nourrissier et protecteur de soigner la maladie.